En Afrique, les statistiques établissent que chaque année, la corruption entraîne un manque à gagner de 50 milliards USD pour tous les États. Elle constitue un frein au développement, et une source de conflits sociaux et d’instabilité politique . Pour faire face, les Chefs d’État ont adopté déjà en Juillet 2003, au Sommet de l’UA, la Convention sur la prévention et la lutte contre la corruption, qui est entrée en vigueur le 05 Août 2006 et comportant des dispositions impératives en ce qui concerne notamment le blanchiment des produits de la corruption, la lutte contre la corruption. Pour marquer les consciences, l’Union africaine (UA) avait également proclamé le 11 juillet de chaque année la « Journée africaine de lutte contre la corruption » et dédié l’année 2018 à l’ »Année africaine de la lutte contre la corruption » sous le thème « Vaincre la corruption : un chemin durable pour le développement de l’Afrique ».
Par ailleurs, il y’a des craintes que le processus de décentralisation et de développement local, en cours dans de nombreux pays d’Afrique, occasionne la délocalisation de la corruption du niveau central vers les échelons locaux souvent dépourvus de ressources humaines et capacités techniques aptes à juguler le fléau.
Notre approche de prévention et de lutte contre la corruption dans les collectivités territoriales et les communautés repose sur l’hypothèse que la corruption n’est pas (seulement) un problème de mauvaises personnes, mais de mauvais systèmes ; que la corruption est seulement un symptôme de dysfonctionnement organisationnel et que la lutte contre la corruption n’est que le point d’entrée du processus de réinvention d’une organisation publique meilleure et plus équitable.
Pour faire face à cette problématique de la corruption dans les collectivités territoriales et les communautés, il s’agira de préparer les coachs et accompagnateurs promoteurs du changement, à disposer de capacités et compétences supplémentaires leur permettant d’accompagner les décideurs et acteurs des collectivités territoriales.
La présente session de formation sur la prévention et de lutte contre la corruption repose sur la maitrise des approches stratégique et participative, visant à traiter et prévenir la vulnérabilité à la corruption et au-delà, accroître l’intégrité, l’efficacité, la reddition de compte et la transparence dans les activités et la livraison des services publics. Elle a été développée en partenariat avec la Fondation des Partenaires pour le développement Local (FDL) et le Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains (ONU HABITAT).
Cette session de formation des coachs et accompagnateurs vise à :
Cette session internationale sur prévention et de lutte contre la corruption mettra l’accent sur les compétences clés de formateur, consultant et facilitateur à assumer par les coachs et accompagnateurs dans d’analyse du rôle des praticiens anti-corruption et la proposition de solutions possibles pour traiter et prévenir la corruption.
L’approche de formation sera basée sur des méthodes participatives et intensives. La structure de l’atelier sera articulée autour des temps forts suivants :
Le candidat devra être titulaire d’un diplôme au moins égal au bac et justifier d’au moins 3 ans d’expériences professionnelles. La sélection sur analyse du dossier de candidature adressé ecopop@endaecopop.org ou enregistré en ligne sur le site www.oidp-afrique.org avant la date du 15 juillet 2023.
Le dossier de candidature comprend :
Attention : le nombre de place étant limité, nous vous encourageons d’envoyer rapidement votre candidature. La sélection se fera au fur et à mesure de la réception des candidatures.
Les participant(e)s prendront en charge également leur frais de transport aérien international.
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