fbpx

Atelier technique de validation de la Charte de la participation citoyenne et du Droit à la Cité

Les acteurs de la société civile ont souligné, mardi à Dakar, l’importance de la validation de la Charte de la participation citoyenne dans l’amélioration du climat participatif de la gestion de la chose publique pour susciter un développement durable.

L’objectif majeur du programme demeure l’amélioration du climat participatif de la gestion de la chose publique et du droit à la citoyenneté pour susciter un développement durable dans les collectivités locales’’, a dit le coordonnateur de Enda Ecopop, Bachir Kanouté.

Il intervenait lors d’un atelier de partage et de validation de la Charte de la participation citoyenne et du droit à la cité.

Pendant trois jours, les acteurs vont échanger sur le devenir des villes et cités dans leur interrelation ainsi que sur la nécessité du développement durable.

Ainsi, plusieurs thèmes seront développés au cours de cet atelier, notamment sur le climat, la participation citoyenne de la diaspora ou la question de la femme dans la participation citoyenne.

Ce projet, a-t-il précisé, cible 105 collectivités locales qui vont travailler pendant trois ans au développement de thèmes choisis en vue de poser les vraies questions sur la participation des populations aux projets de développement.

Il s’avère judicieux, a par ailleurs reconnu le secrétaire exécutif du Programme national de développement local (PNDL), Mamadou Thiaw, d’initier des instruments d’impulsion du dialogue social et de renforcement de la médiation.

Ces genres d’initiatives permettront, selon lui, de stimuler des meilleures pratiques en matière de développement communautaire.

’’L’offre de services publics promue par les collectivités locales doit être capable de prendre en compte la diversité des intérêts entre les membres de la communauté et les différents niveaux de territoire’’, a-t-il soutenu, ajoutant que cela permet également de construire, par des processus délibératifs légitimes, des réponses adaptées à l’intérêt général.

Le représentant du ministre de la Gouvernance locale, Biram Owens Ndiaye, a quant à lui relevé que l’un des facteurs des échecs des politiques de développement du pays reste l’absence de la participation citoyenne.

Dans la même veine, il a souligné l’importance de la charte dans la mesure où elle permet à la population de participer, non seulement à la démocratie, mais également à l’exécution du budget de la collectivité.

aps

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *